Invité de BFM Business, Thierry Blandinières, PDG d’InVivo explique que la marque doit être “réinventée”.
Casino, qui exploite marques connues sous le nom de Monoprixet la holding Teract, portée par l’union des 188 coopératives agricoles InVivo, ont annoncé jeudi 9 mars leur volonté de fusion.
Les deux sociétés ont signé un “accord d’exclusivité” dans le but de “conclure un accord contraignant afin de créer le leader français de la distribution responsable et durable”, selon un communiqué.
Invité de BFM Business, Thierry Blandinières, PDG d’InVivo explique que dans ce contexte, il faut “réinventer” Casino.
« Dans le groupe Casino, vous avez des enseignes comme Monoprix, Franprix qui marchent très bien, tout ce qui est proche, discount. Par contre, on peut toujours améliorer les choses, les gros hypermarchés en général et donc les hypermarchés du groupe Casino sont en retard” explique-t-il lundi sur le plateau de Good Evening Business.
Connecter l’agriculteur au consommateur engagé
« Il faut donc trouver des solutions pour réinventer l’hypermarché. Nous voulons participer en réaménageant des zones marchandes, en créant des marchés beaucoup plus attractifs avec de la qualité, en connectant l’agriculteur avec le consommateur engagé et citoyen. Nous devons être capables de répondre à une attente des Français. consommateurs » souligne le dirigeant.
Rappelons que Casino et Teract veulent créer deux entités distinctes, l’une contrôlée par Casino et l’autre par InVivo, principal actionnaire de Teract et mastodonte de l’agroalimentaire en Europe.
Selon l’AFP, la première “réunirait les activités de distribution en France”, avec les plus de 9.100 magasins du groupe Casino et “l’expertise dans l’exploitation de jardineries, animaleries et alimentation” de Teract, qui détient également le les boulangeries Louise, les enseignes Frais d’Ici et Bio&Co et les jardineries Gamm Vert et Jardiland.