La banque centrale suisse et l’organisme de surveillance des marchés financiers ont déclaré que le Credit Suisse répondait aux exigences de capital et de liquidité et pouvait accéder à la liquidité “en cas de besoin”.
“Le Credit Suisse satisfait aux exigences de capital et de liquidité imposées aux banques d’importance systémique. Si nécessaire, la BNS mettra des liquidités à la disposition du Credit Suisse”, indiquent la BNS et la Finma dans un communiqué de presse commun.
Le Credit Suisse a déclaré qu’il “se félicite de cette déclaration de soutien”.
Les deux régulateurs du secteur bancaire sortent d’un long silence au terme d’une journée qui a vu la valeur boursière du Credit Suisse chuter à moins de 7 milliards de dollars et son action chuter à un plus bas historique de 1,55 franc. Suisse.
Une forte chute déclenchée par le principal actionnaire du Credit Suisse, la Banque nationale saoudienne, qui a indiqué qu’elle ne mettrait pas plus d’argent dans la cagnotte, mais surtout pour des raisons réglementaires.
Aucun risque de contagion
Le président de la banque nationale Ammar al-Khudairy a peut-être ajouté qu’il était très content du programme de restructuration de la deuxième banque suisse, qu’il juge très solide, le mal était fait et les investisseurs vendus à qui mieux mieux.
Pour la BNS et la Finma, “les turbulences actuelles sur le marché bancaire américain ne laissent pas présager qu’il existe un risque de contagion directe pour les établissements suisses”.
«Les réactions du marché ont particulièrement pesé sur la valeur boursière et sur le cours des titres de créance du Credit Suisse ces derniers jours», soulignent les deux régulateurs.
“La Finma est en contact très étroit avec la banque et dispose de toutes les informations pertinentes du point de vue du droit de la surveillance”, souligne le communiqué conjoint.
“La BNS et la Finma suivent de très près l’évolution de la situation et sont également en contact étroit avec le Département fédéral des finances dans ce contexte afin d’assurer la stabilité financière”, souligne le communiqué.
Selon Reuters, selon des sources proches du dossier, les gouvernements et au moins une banque ont fait pression sur la Suisse pour qu’elle agisse sur le dossier.