Le nouveau PDG de la SVB a envoyé un mail aux clients et employés de la banque américaine. Tim Mayoupoulos tente de les rassurer après la faillite.
Le ton se veut rassurant, malgré la débâcle. Le nouveau PDG de la Silicon Valley Bank, nommé lundi, a envoyé un e-mail, que nous avons obtenu, aux employés de la banque et aux entreprises clientes.
“Je reconnais que les derniers jours ont été extrêmement difficiles pour nos clients et nos employés, et nous vous sommes reconnaissants de votre soutien”, commence Tim Mayapoulos.
Après Joe Biden, c’est donc le nouveau PDG qui tente de répondre aux inquiétudes suscitées par la faillite de la banque californienne.
“Nous poursuivons nos activités comme d’habitude”
Selon le nouveau dirigeant, la situation est désormais revenue à la normale.
“Nous poursuivons nos activités habituelles aux États-Unis et prévoyons de reprendre les transactions transfrontalières dans les prochains jours”, a écrit le président-directeur général de SVB.
La prise de fonction a pour but de rassurer les clients de cette banque, investisseurs et start-up, mais aussi de clarifier les mécanismes qui ont conduit à cette faillite. L’ancien PDG, Greg Becker, se déclarait, pas plus tard qu’en janvier 2023, “optimiste” pour l’année 2023. Il s’agit donc pour ce nouveau venu de reprendre le contrôle de la liquidité… et de la communication
« J’arrive à ce poste avec humilité. J’arrive aussi à ce poste avec une expérience dans ce type de situation”, écrit Tim Mayapoulos dans ce mail interne adressé à ses clients.
Et le PDG de la tech bank américaine aux quarante ans d’existence de décliner son CV : “Jusqu’à récemment, j’étais président d’une société de logiciels basée dans la Silicon Valley (…) Je sais à quel point la Silicon Valley Bank a été importante et continue d’être au succès de ses clients et de l’écosystème de l’innovation.
“Les déposants ont pleinement accès à leur argent”
S’il promet de revenir « rapidement » vers les salariés et les entreprises partenaires pour leur apporter des informations complémentaires, Tim Mayopoulos tient à insister sur un point, indiqué en gras dans le mail :
“Les déposants ont un accès complet à leur argent et les dépôts nouveaux et existants sont protégés”, lit-on dans l’e-mail obtenu par BFM Business.
Malgré ces éléments rassurants, la faillite soudaine de SVB en fin de semaine dernière a secoué les marchés financiers et le monde de la tech. Une fois la première onde de choc passée, des questions émergent, comme celle d’une régulation américaine peut-être insuffisante. Cette baisse brutale met à nu les faiblesses de la réglementation bancaire américaine.