L’hommage national à Gisèle Halimi critiqué
L’un des fils de l’avocat, Serge Halimi, militant de gauche et directeur de Monde diplomatique, a déclaré dimanche 5 mars qu’il ne participerait pas à l’hommage rendu à sa mère. Un refus motivé par l’actualité politique, car cet hommage intervient en pleine mobilisation contre une réforme des retraites que la militante féministe aurait combattue, a-t-il expliqué à l’AFP.
Le fils de Gisèle Halimi a également dénoncé la manière dont cette cérémonie était organisée, et dit avoir été “soudainement informé” cette semaine par la Présidence de la République, “en même temps que la presse”que cet hommage aurait lieu le 8 mars. Serge Halimi rejoint ainsi la position exprimée par Violaine Lucas, présidente de l’association Choisir la cause des femmes, fondée par Gisèle Halimi et Simone de Beauvoir en 1971. Organiser cet hommage national dans le en pleine contestation contre la réforme des retraites est un “instrumentalisation politique”estimé Mmoi Lucas, qui ne participera pas non plus à la cérémonie prévue au Palais de justice de Paris.
A l’inverse, l’avocat Jean-Yves Halimi, frère de Serge, l’un des fils de Gisèle, se dit ” Très satisfait “ à l’annonce de cet hommage. “J’ai toujours pensé qu’elle le méritait”il a souligné.