Grande métropole du Sud, Montpellier (Hérault) voit sa population grimper d’année en année. Le marché immobilier de la ville est entré dans une véritable frénésie juste après la crise sanitaire, mais, “Depuis l’automne dernier, nous constatons un net ralentissement, les acheteurs prennent le temps d’acheter, il n’y a plus de pénurie de biens à vendre”note Grégory Rouvière, directeur de Century 21, groupe Rouvière.
Pour les investisseurs, Montpellier offre de belles opportunités, car la ville séduit aussi bien les étudiants, les actifs que les jeunes retraités. Comme la proportion de propriétaires y reste faible, la demande locative est bonne, et malgré l’encadrement des loyers, en place depuis le 1euh Juillet 2022, la rentabilité moyenne reste dans la fourchette haute des grandes villes.
Le quartier de l’Ecusson, hypercentre historique, attire de nombreux locataires, étudiants et jeunes actifs en tête. C’est pourquoi les prix sont élevés. “Il faut compter sur un budget entre 4 000 et 5 000 euros le mètre carré pour une petite surface, selon son état”confie Alizée Lablanche, responsable des transactions Guy Hoquet Antigone.
Secteur Beaux-Arts et Port-Marianne
Attention, toutes les copropriétés sont vétustes, et beaucoup manquent d’entretien. De plus, les petites surfaces, nombreuses dans le secteur, affichent souvent de mauvais diagnostics de performance énergétique (DPE). Pour un investissement patrimonial, privilégiez les appartements d’une chambre et examinez les travaux à prévoir en intégrant le montant à votre budget.
Pour acheter environ 10% moins cher, visez le secteur des Beaux-Arts, un quartier bordant le nord de l’Ecusson, qui compte autant d’appartements anciens et quelques petites maisons découpées. Dans ces deux quartiers, le loyer plafonné est de 14,40 euros par mètre carré et par mois pour ce type de surface, mais, refait à neuf, le logement peut être loué 17,30 euros par mètre carré et par mois (17,80 euros pour un logement meublé), soit environ 700 euros par mois pour un appartement de deux pièces.
Une solution consiste à traverser le Lez pour prospecter dans le quartier de Port-Marianne, sorti de terre il y a quinze ans. La rentabilité y sera moins forte, car les prix sont les plus élevés de la ville. Comptez environ 220 000 euros pour un T2 de 40 m² avec balcon et parking, qui peut être loué au même prix qu’en centre-ville. Veuillez noter que les qualités de construction varient grandement d’un bâtiment à l’autre.
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