L’acteur, à l’affiche le 22 mars dans une adaptation d’un best-seller de Sylvain Tesson, rend hommage à son pays, la France, et dénonce le “grand bruit” de notre époque.
En salles le 22 mars du film Sur les chemins obscurs, Jean Dujardin clame son amour pour la France. Un pays qu’il connaît intimement et qu’il a parcouru à pied pour le tournage de cette adaptation du best-seller Sylvain Tesson.
“J’aime aimer ce pays et j’aime le dire, parce que je pense que c’est le plus gros problème de ce pays : il ne s’aime pas ou pas assez”, explique dans sept à huit l’humoriste, qui avoue avoir “été un peu chauvin” durant sa carrière.
Oscarisé en 2012 pour L’artiste, il assure qu’il n’a pas de rêve américain. “Je ne pense pas qu’un acteur français puisse bien jouer en anglais. Je ne prends pas de plaisir à jouer en anglais. Je trouve juste exotique de le faire de temps en temps.”
Dans la même interview, Jean Dujardin dénonce le « grand vacarme » de notre époque. “Il y a beaucoup de bruit dans cette société. Ça commente beaucoup, ça parle beaucoup et parfois pour rien.” Et d’ajouter :
“J’ai toujours pensé dans le doute qu’il valait mieux se taire, déjà tu as l’air plus malin que si tu racontes des conneries. Créer un hashtag #Fermetagueule, ce serait bien.”
Dans Sur les chemins obscursd’après le livre de Sylvain Tesson vendu à 230 000 exemplaires, Jean Dujardin incarne Pierre, un écrivain qui plonge dans le coma après avoir chuté de plusieurs étages de la façade d’un hôtel.
A son réveil, alors qu’il tient à peine debout et contre l’avis de tous, il décide de parcourir la France à pied, en empruntant la diagonale du vide, pour sillonner ces chemins oubliés. Il donne la réplique à Jonathan Zaccaï, Izïa Higelin et Anny Duperey.