Le Snep a dévoilé des chiffres encourageants pour l’industrie musicale française, qui poursuit sa croissance pour la sixième année consécutive.
Le marché français de la musique enregistrée a affiché une hausse de 6,4% en 2022, soit une sixième année consécutive de hausse, a révélé mardi le Syndicat national de l’édition phonographique (Snep).
Le Snep a fait état l’an dernier d’un chiffre d’affaires de 920 millions d’euros, saluant une “croissance significative malgré un environnement complexe, marqué par l’incertitude économique” et “l’inflation”.
Les revenus des ventes sont revenus “au niveau d’il y a 15 ans mais n’ont atteint que 52% du pic historique de 2002”, a ajouté l’organisation.
Les ventes (donc hors droits voisins et synchronisation des films, publicités, jeux vidéo), d’un montant de 766 millions d’euros, reposent sur “les trois quarts” des “exploitations numériques”. Soit 569 millions d’euros incluant le streaming par abonnement et le streaming financé par la publicité.
Percée en vinyle
Les supports physiques, CD et vinyles, ne représentent donc qu’un quart des ventes, “c’est exactement l’inverse d’il y a 10 ans” par rapport au numérique. Le streaming par abonnement, à 426 millions d’euros, est “en hausse de 11% par rapport à 2021”, développe le Snep.
Du côté des supports physiques, le CD, toujours la deuxième source de ventes malgré une baisse de 25%, est suivi de près par le vinyle. Cette dernière, en hausse de 13%, “représente désormais 45% des ventes physiques, contre moins de 1% il y a 10 ans”, note le Syndicat.