D’ici la fin de 2023, l’Organisation de l’aviation civile internationale prévoit que la fréquentation du transport aérien sera d’environ 3 % supérieure aux chiffres de 2019.
Le trafic mondial de passagers retrouvera cette année son niveau d’avant la pandémie de coronavirus, avant de dépasser l’activité de 2019 fin 2023, a estimé mercredi l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI). Cette prévision suppose une nouvelle accélération du transport aérien, après une année 2022 qui a vu la fréquentation atteindre 74% du volume enregistré en 2019, la dernière année pleine avant l’arrivée du Covid-19.
Le trafic passagers avait chuté de 60% en 2020 par rapport à l’année précédente. En 2021, il était encore en baisse de 49% par rapport à 2019, selon l’agence onusienne basée à Montréal (Canada).
Retour à la rentabilité opérationnelle au dernier trimestre
L’OACI prévoit que “la demande reviendra rapidement aux niveaux d’avant la pandémie pour la plupart des destinations au cours du premier trimestre” de 2023, selon un communiqué de presse. L’agence estime que d’ici la fin de l’année, la fréquentation sera supérieure d’environ 3 % aux chiffres de 2019. Il le voit passer à 4% au-dessus de cette année de référence en 2024.
L’organisme prévoit un retour à la rentabilité opérationnelle (bénéfice avant impôts et amortissements) du secteur au dernier trimestre 2023, “après trois années consécutives de pertes”. De nombreuses entreprises ont déjà renoué avec les bénéfices, principalement grâce au regain d’appétit pour le tourisme et les voyages en avion. Une résurgence que les hausses de prix marquées n’ont pas ralentie.
Concernant le fret aérien, l’OACI s’attend à une hausse moindre que celle du trafic passagers, “en raison du ralentissement de la croissance mondiale”. En 2022, le transport de marchandises par voie aérienne était équivalent aux volumes enregistrés en 2021.