Ligue 1 : vainqueur à Toulouse, Marseille conserve la deuxième place avant son grand rendez-vous face au PSG

Sous pression après la victoire de Monaco dans l’après-midi, l’Olympique de Marseille s’est imposé dimanche 19 février sur la pelouse de Toulouse (3-2), ce qui lui permet de récupérer sa deuxième place de la 24e Journée Ligue 1.

Avec ce sixième succès consécutif hors de ses bases, l’OM confirme son statut de meilleure équipe du championnat à l’extérieur, malgré une première mi-temps compliquée. Les Toulousains, qui auront d’autres occasions d’assurer rapidement leur maintien, ont offert une toute autre résistance que lors du match aller (6-1), en décembre, au lendemain de la Coupe du monde.

Les Violettes, portées par leur public, ont frappé d’emblée (3e) par leur homme en forme du moment, le jeune déclencheur néerlandais Thijs Dallinga, auteur de son huitième but en 2023 toutes compétitions confondues, qui a repris un centre du latéral droit danois Mikkel Desler.

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Les Marseillais, après avoir réagi rapidement par Jonathan Clauss et Nuno Tavares, ont été curieusement apathiques quand, éliminés de la Coupe d’Europe, ils n’avaient pas joué en milieu de semaine. Dépassés par les projections rapides du Téfécé, toujours aussi à l’aise en contre, ils auraient même pu concéder le break sans un précieux double arrêt de Pau Lopez devant Dallinga et Anthony Rouault (18e).

Une équipe transformée en deuxième période

L’entraîneur olympien, Igor Tudor, a sans doute passé un sacré savon à ses joueurs pendant la pause. L’un d’eux, l’international marocain Azzedine Ounahi, qu’il avait titularisé pour la première fois depuis l’arrivée de ce dernier lors du mercato, en provenance d’Angers, n’est pas revenu sur les terrains. Très discret lors du premier acte, comme beaucoup de ses coéquipiers, il a été remplacé par l’Ukrainien Ruslan Malinovsky, une autre recrue hivernale.

Il n’aura fallu que deux corners, en l’espace de sept minutes, pour renverser la vapeur. D’abord grâce au défenseur Chancel Mbemba (1-1, 52e), opportuniste, puis à l’attaquant turc Cengiz Under (2-1, 59e), avec une belle reprise de volée, validée après l’intervention de la VAR.

Tavares, bien plus affûté en deuxième mi-temps, pensait avoir rangé les siens pour de bon (3-1, 78e). Mais le TFC, qui depuis le début de l’année est l’une des attaques les plus prolifiques des cinq grands championnats européens, n’a pas baissé les bras. Après avoir réduit l’écart signé Ado Onaiwu (3-2), le Brésilien Ratao, d’une reprise de volée, a également monté le son d’un cran dans les tribunes du Stadium, où les Haut-Garonnais n’ont plus battu Marseille, leur bête noire, depuis 2007.

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Les Toulousains, dont le maintien, avec 32 points, est déjà sur la bonne voie, n’auront pas à rougir de cette deuxième défaite de l’année 2023, après celle qu’ils avaient concédée à Paris. D’autant qu’après avoir enchaîné les matchs contre le PSG, Rennes et l’OM, ​​un triptyque plus abordable les attend pour les prochaines semaines, avec Reims, Clermont et Angers.

“Plus de pression” à l’affiche dimanche soir, pour Igor Tudor

Dans l’obligation comptable de gagner pour éviter la mauvaise opération du week-end après les succès dans l’après-midi des quatre autres membres du Top 5 – Paris contre Lille (4-3), Monaco à Brest (2-1), Lens contre Nantes (3-1) et Rennes face à Clermont (2-0) – L’OM a rempli son contrat. Et peut envisager plus sereinement son prochain rendez-vous contre le Paris Saint-Germain.

Chaque jour de nouveaux mots croisés, Sudoku et mots trouvés.

Jouer

“C’était important pour nous de gagnera noté l’entraîneur croate de l’OM, ​​Igor Tudor. Il y a plus de pression quand tu joues en dernier [le dimanche soir]. Les gars voulaient se rendre au prochain match [contre Paris] après une victoire. »

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Cinq points séparent le leader parisien de son dauphin marseillais avant ces retrouvailles très attendues dimanche prochain au Vélodrome (20h45), pour une classique qui comptera dans la course au titre, et un match en forme de revanche pour le Parisiens, que l’OM a été éliminé le 8 février en 8e de finale de la Coupe de France.

Le Monde avec AFP

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