Christophe Galtier a balayé la question d’un revers, en conférence de presse avant le huitième de finale retour de Ligue des champions contre le Bayern Munich. La saison du Paris Saint-Germain (PSG) s’est-elle jouée mercredi 8 mars sur la pelouse de l’Allianz-Arena ? « Personnellement, je n’ai pas ce sentiment. Au PSG, tous les matchs sont importants. » Pas sûr que la méthode Coué de l’entraîneur francilien marche avec les propriétaires qatariens du club, qui, depuis leur arrivée en 2011, ont fait de la Ligue européenne leur priorité. Ni avec son attaquant vedette, Kylian Mbappé, dont le rêve de soulever la Coupe aux “grandes oreilles” a été une nouvelle fois repoussé.
Après avoir perdu le premier acte de leur double confrontation (0-1), les Parisiens ont encore perdu ce mardi contre les Bavarois (0-2). Et, comme la saison dernière, leur aventure s’achève en huitièmes de finale de la compétition reine du football européen.
Les hommes de Christophe Galtier avaient pourtant bien entamé la rencontre. “Autant dans le premier match, le Bayern dominait, autant dans celui-ci, on a montré un autre visage”a résumé le technicien au micro de Canal + au coup de sifflet final.
Bourreau du PSG au match aller, l’ailier français du Bayern Kingsley Coman a aussi reconnu que les siens avaient vécu “une première période compliquée”. Peu avant de rentrer aux vestiaires, Vitinha avait failli ouvrir le score pour les Parisiens après une bourde du gardien Yann Sommer. Mais là où l’an dernier, sur une action similaire, Karim Benzema avec le Real Madrid avait sanctionné le club français, le jeune milieu de terrain portugais a vu sa frappe repoussée par le défenseur Mattijs de Ligt (38e).
Comme dit le proverbe, quand ça ne veut pas, ça ne veut pas. D’autant que les Parisiens ont dû composer avec les blessures successives de leur capitaine, Marquinhos, puis de son remplaçant, Nordi Mukiele, au point que le jeune El Chadaille Bitshiabu, 17 ans, s’est retrouvé à jouer une mi-temps pleine. en défense centrale.
La donne n’a pas été plus facile en attaque avec un Lionel Messi transparent et un Kylian Mbappé muselé par Josip Stanisic et Dayot Upamecano. A tel point que les trois occasions les plus dangereuses pour le PSG sont à mettre au crédit de joueurs défensifs : Vitinha, donc, et Sergio Ramos (64e82e).
Histoire d’enfoncer un peu plus le clou, comme au match aller, la sanction est venue d’un ancien pensionnaire du PSG, le Camerounais Eric Maxim Choupo-Moting (61e), qui a profité d’un ballon perdu par Marco Verratti dans la région parisienne. Avant que Serge Gnabry ne vienne alourdir le score à 89e.
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