Le rappeur, qui s’est rebaptisé Ye, est arrivé “à l’improviste et sans invitation dans l’un de nos bureaux à Los Angeles”, relate l’entreprise, indiquant qu’elle n’a “aucune intention de travailler avec lui”.
Le rappeur américain Kanye West, récemment mis à l’écart par plusieurs associés en affaires, a été escorté hors d’un bureau de Skechers mercredi où il est venu “sans y être invité”, a indiqué la marque de baskets dans un communiqué.
“Alors que Ye tournait sans autorisation, deux cadres de Skechers l’ont escorté, lui et ses collègues, hors du bâtiment après une brève conversation”, a déclaré la marque, alors que le rappeur visitait les locaux de l’entreprise. “sans invitation.”
“Skechers n’envisage pas ou n’a aucune intention de travailler avec West. Nous condamnons ses récentes remarques qui divisent et ne tolérons pas l’antisémitisme ou toute autre forme de discours de haine”, a déclaré la société.
Mardi, Adidas a mis fin à sa collaboration avec la star suite à des propos antisémites, devenant la dernière marque de vêtements à prendre la décision.
Plusieurs entreprises ont coupé les ponts avec Ye
Ye a été suspendu de Twitter après avoir tweeté qu’il allait attaquer des Juifs dans un message que le réseau social a depuis supprimé pour avoir enfreint ses règles. Il a également été suspendu d’Instagram.
Plusieurs autres sociétés ont coupé les ponts avec l’artiste. L’agence CAA qui le représente, l’une des plus importantes d’Hollywood, a mis fin lundi à leur collaboration tandis que la société de production MRC a annulé un documentaire qui avait déjà été réalisé sur le rappeur.
La chaîne américaine de prêt-à-porter Gap a annoncé mardi qu’elle allait retirer tous les produits de sa collaboration avec Kanye West de ses magasins et fermer le site internet dédié. Et la maison de couture Balenciaga avait rompu la semaine dernière avec le rappeur.
Kanye West, qui dit souffrir de trouble bipolaire, avait déjà été interdit de publier sur Instagram pendant 24 heures en mars, au milieu de son divorce acrimonieux avec la star américaine Kim Kardashian.
“Le discours de haine n’est jamais acceptable ni excusable”, a écrit lundi son ex-femme sur Twitter et Instagram, sans mentionner le nom du père de ses enfants.