Le chef de l’Etat envisage toute une série de chantiers pour l’année à venir, se concertant à tout prix sur des sujets aussi variés que la réforme des institutions. Lundi 13 mars, le président a fixé deux réunions de travail avec les collectivités territoriales d’ici l’été, dans le cadre de son projet de réforme institutionnelle. Le chef de l’État a « a resserré le programme de travail en fixant [ces réunions] avec huit associations élues”, a déclaré à la presse le président des Régions de France. Carole Delga, qui sortait d’une réunion des principales associations d’élus avec M. Macron, a ajouté que Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet participeront également. « Le président a considéré trois thèmes comme prioritaires : le pôle éducation-formation, le pôle logement et le pôle transports »elle a précisé.
Selon les participants consultés, la réunion n’a pas abordé la question controversée du redécoupage des grandes régions, née de la réforme de 2015. Le secrétaire général du parti présidentiel, Renaissance, Stéphane Séjourné, avait espéré en janvier qu’ils trouvent un “taille humaine”.
“Décentralisation du logement et de la politique du logement”
A l’Elysée, le président de l’Assemblée des départements de France (AdF), François Sauvadet, a rappelé qu’il “je ne m’attendais pas à un big bang territorial” lors de cette réforme. “Ce que nous voulons, c’est œuvrer pour une république des solutions pour la vie des Français”il a expliqué, exprimant « une envie partagée [avec M. Macron] pour faire changer les choses. Mais il y a encore beaucoup de travail à faire.”.
De son côté, le président des Intercommunalités de France, Sébastien Martin, a affirmé son “satisfaction que le Président de la République veuille avancer dans le domaine du logement”. “Nous défendons depuis un certain temps cette idée de la décentralisation du logement et de la politique du logement, et qu’on nous donne les moyens de faire de la rénovation thermique, d’avoir un pouvoir de régulation sur Airbnbs”il expliqua.
Le meeting de l’Elysée s’est déroulé en l’absence de David Lisnard, président de l’influente Association des maires de France (AMF), freiné par un engagement de longue date pour sa ville de Cannes. Selon l’AMF, qui a “a déploré une décision anormale”l’Elysée a refusé que l’association soit représentée par son vice-président.