Ces terminaux sont utilisés pour importer du gaz naturel liquéfié (GNL) en France.
Les salariés des quatre terminaux méthaniers qui importent du gaz naturel liquéfié (GNL) en France ont renouvelé mardi leur grève jusqu’à la semaine prochaine, pour obtenir le retrait du projet de réforme des retraites, nous a-t-on dit. appris de la CGT.
L’arrêt des trois terminaux d’Elengy (filiale Engie) situés à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) pour deux d’entre eux, et à Saint Nazaire (Montoir-de-Bretagne, Loire-Atlantique) bloque l’alimentation en gaz du Réseau de distribution de GRTgaz.
Mais aussi le déchargement des méthaniers et le remplissage des réservoirs de GNL jusqu’à mardi prochain, selon la CGT, qui indique que le terminal de Dunkerque, exploité par le groupe belge Fluxys, a voté le renouvellement de la grève jusqu’à lundi.
Les flux de GNL vers la France ont bondi de 102 % l’an dernier
“100% des électeurs ont prolongé d’une semaine l’arrêt des terminaux méthaniers”, a déclaré à l’AFP Mathieu Michel, élu CGT au CHSCT d’Elengy, selon lequel l’arrêt du terminal est même voté “jusqu’au retrait de la réforme” .
“Nous nous reverrons la semaine prochaine pour décider” quoi faire ensuite, a-t-il déclaré.
La direction d’Elengy a confirmé ce renouvellement, estimant qu’il n’y avait, à ce stade, « aucun danger sur le réseau ».
Le mouvement a commencé le 6 mars à Elengy, et le 7 mars au terminal de Dunkerque.
Avec la guerre en Ukraine, le GNL a progressivement remplacé le gaz russe qui arrivait par gazoduc vers la France.
Les flux de GNL vers la France se sont intensifiés en 2022 (+102%), “faisant du pays un point d’entrée majeur du GNL en Europe”, selon le bilan 2022 de GRTgaz.
L’an dernier, les terminaux méthaniers “représentaient ainsi 50% des approvisionnements français en gaz”, selon Elengy. Et la part devrait fortement augmenter en 2023.