Après avoir présenté mi-février un plan de départs volontaires en France, Stellantis fera de même en Italie.
Le constructeur automobile Stellantis a signé un accord-cadre avec les syndicats du secteur automobile en Italie prévoyant jusqu’à 2 000 départs volontaires d’ici la fin de l’année, ont appris les syndicats et la direction.
L’accord concerne environ 4,4% du total des quelque 47.000 salariés du géant automobile en Italie.
Cet accord “exclut la possibilité de licenciements forcés” et concerne “principalement les emplois qui ne sont pas directement liés à la production”, indiquent les syndicats Fim, Uilm, Fismic et Uglm et Aqcfr dans un communiqué commun.
Le syndicat Fiom CGIL a refusé de signer l’accord, réitérant “son opposition à continuer sur cette voie” de départs volontaires, en l’absence de plan de création d’emplois. “Près de 7.000 emplois ont été supprimés depuis 2021”, regrette le syndicat.
En France, Stellantis a présenté en février dernier un plan prévoyant 1.300 départs volontaires par an en 2022 et 2023, soit 2.600 au total.
Ce plan de départs volontaires s’inscrit dans la volonté de convertir une partie des salariés du thermique à l’électrique, expliquait alors un porte-parole du groupe.
Bénéfices records en 2022
Le groupe Stellantis a enregistré une deuxième année de bénéfices record en 2022, avec un bénéfice net de 16,8 milliards d’euros, compensant les instabilités du marché automobile par des hausses de prix.
Fort de ses résultats, Stellantis distribuera 4,2 milliards d’euros de dividendes à ses actionnaires, soit 1,34 euro par action.
Deux milliards d’euros seront également reversés à ses 264 000 salariés dans le monde.