Une société américaine a mis au point un capteur “diagnostic salivaire” de taille si microscopique qu’il peut être positionné sur une dent. Un enjeu majeur pour améliorer encore les diagnostics médicaux de toutes sortes.
Si elle est souvent synonyme de crachats voire d’insultes, la salive est pourtant un élément essentiel de notre organisme et pourrait permettre à l’avenir de réaliser divers examens médicaux, au même titre que pour les analyses de sang. La salive peut en effet être un outil efficace pour détecter les maladies bucco-dentaires mais aussi des maladies beaucoup plus graves comme le cancer ou la maladie d’Alzheimer.
Et c’est dans ce sens que la société américaine Lura Health, fabricant de dispositifs médicaux, a mis au point un capteur de “diagnostic salivaire”. Présenté sous la forme d’une puce microscopique, l’outil pourrait bientôt être placé sur les molaires du monde entier afin de surveiller en permanence la salive des utilisateurs, et donc leur santé.
“La salive est un fluide de diagnostic incroyable et est utilisée pour tester plus de 1000 problèmes de santé. Les professionnels de la santé se réfèrent même à la salive comme le nouveau sang des diagnostics de santé”, déclare même Lura Health sur son site Web. .
En attente de validation
Équipée d’une batterie et d’un système Bluetooth, la puce pourrait même permettre aux utilisateurs d’analyser leur santé en temps réel grâce aux données envoyées par l’appareil. Des alertes peuvent également être envoyées en cas de problème de santé préoccupant.
Lura Health se vante ainsi d’avoir résolu l’un des vrais défis de ce type d’outil : la durée de vie. Souvent équipés d’une batterie qui ne peut durer dans le temps, les appareils développés jusqu’alors ne pouvaient pas être utilisés efficacement.
Mais avant de voir ces puces se poser sur les dents, Lura Health devra passer l’obstacle de la Food and Drug Administration (FDA), l’autorité américaine chargée des essais cliniques. La société affirme avoir terminé les tests avec l’Université du Connecticut, un centre médical universitaire. Les tests avec la FDA devraient avoir lieu dans les prochains mois avec, en perspective, une commercialisation d’ici 12 à 18 mois.