Près d’un an et demi après son déremboursement ordonné par les autorités, Wish semble de nouveau en odeur de sainteté. Le site et l’application de vente en ligne sont de retour mardi 14 mars sur les moteurs de recherche Google et Qwant ainsi que sur la boutique d’applications Google Play, selon le site d’information. Politique. L’application est également disponible sur le magasin d’applications d’Apple et apparaît dans les résultats de Bing, le moteur de recherche de Microsoft, selon les conclusions du Monde.
« Nous avons reçu un avis de la DGCCRF [Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes] nous informant que l’injonction rendue le 23 novembre 2021 nous ordonnant de supprimer Wish de notre moteur de recherche et [Google] Le jeu avait été levé »a expliqué un porte-parole de Google à Politique.
À l’époque, le gouvernement français avait annoncé le retrait de Wish des principaux moteurs de recherche et app stores à la suite d’une enquête de la DGCCRF. Ces derniers ont remis en cause la conformité et la sécurité d’un grand nombre de produits mis en ligne par la plateforme. Sur 140 produits vendus sur Wish et analysés par l’Observatoire français de la consommation, un nombre important avait été identifié comme non conforme. Ainsi, 90 % des appareils électriques analysés sont considérés comme dangereux, de même que 62 % des bijoux fantaisie et 45 % des jouets.
La décision de permettre à la plateforme Wish – qui est toujours restée accessible en France en tapant directement son URL – d’être à nouveau référencée a été prise “au vu des engagements pris” par elle, assure Politique un membre du cabinet d’Olivia Grégoire, la ministre déléguée chargée des petites et moyennes entreprises, dont dépend la DGCCRF. Wish a, toujours selon ce porte-parole, notamment mis en place “procédures de retrait et de rappel” ainsi qu’un « limitation du nombre de produits similaires à ceux reconnus non conformes et dangereux ». Contactée, la DGCCRF n’a pas répondu aux sollicitations de la Monde.
Selon L’informéWish a également été condamné vendredi par le tribunal correctionnel de Paris à une amende de trois millions d’euros pour pratiques commerciales trompeuses.